Ibn Khaldoun /ˈɪbən kælˈduːn/[1] (nom complet, en arabe : أبو زيد عبد الرحمن بن محمد بن خلدون الحضرمي (Abou Zeïd Abdelrahman ibn Mohammed ibn Khaldoun al-Hadrami)), né le 27 mai 1332 à Tunis et mort le 17 mars 1406 au Caire, est un historien, économiste, géographe, démographe, précurseur de la sociologie et homme d'État d'origine arabe[2]. Al-Abuli est l'un des plus célèbres philosophes à l'époque ; il a commenté de grands auteurs rationalistes comme Averroès, Avicenne, Al-Farabi et Rhazès tout en se plaçant dans leur continuation[31]. Le mystique, mathématicien et philosophe Abou Abdallah Mohammed Al-Abuli (Al-Abili ou Abelli) l'introduit aux mathématiques, à la logique et à la philosophie[30]. Il souhaite se rendre à Biskra où il pourrait être en sécurité mais les routes sont coupées[73]. D'autres le désignent comme « ce Maghrébin qui portait en permanence un burnous de couleur foncée »[103], alors que la confection des burnous reste une spécialité spécifiquement maghrébine[92]. Avec l'invasion de l'Ifriqiya en 1352 par le sultan berbère de Constantine Abou Yazid, il peut enfin quitter Tunis en prenant pour prétexte la défaite de son maître[37] : « J'étais bien décidé à […] quitter [Tunis] aussitôt que j'en trouverais l'occasion, tant j'éprouvais d'ennui d'être séparé de mes professeurs et mis dans l'impossibilité de poursuivre mes études »[40]. Par ailleurs, sa position à la cour du sultan est remise en question car un rival d'Az-Zahir Saïf ad-Din Barqouq s'est emparé du pouvoir[105]. Ils ne se soucient pas de savoir si elle est vraie ou fausse. Hiroshima mon amour (二十四時間の情事, Nijūyoji-kan no jōji?, litt. À la fin du mois de novembre 1372, il rejoint finalement Fès[81], où la situation est restée confuse depuis la mort d'Abou Inan Faris avec des conflits entre vizirs[72]. À cette époque, il vit et travaille à proximité de la médersa Bou 'Inania, l'un des exemples les plus reconnus d'architecture au Maroc. Elle traite de ce qui concerne la nature de cette civilisation, à savoir : la vie sauvage et la vie sociale, les particularismes dus à l'esprit de clan et les modalités par lesquelles un groupe humain en domine un autre. En juge scrupuleux et rigoureux, il décide de s'attaquer à la corruption et au favoritisme[102]. Lassé de ces polémiques stériles, il souhaite partir en Égypte[100]. L'introduction, intitulée la Muqaddima (les Prolégomènes en français), expose sa vision de la façon dont naissent et meurent les empires. Abou Hammou sait à quel point mes relations avec les tribus du désert sont bonnes. Ibn Khaldoun se rend alors à Tlemcen où il est reçu avec tous les honneurs[55]. Mot de passe oublié ? Découlent de cette dernière règle des luttes incessantes pour accaparer le pouvoir[139]. Il leur reproche aussi bien leur manque de curiosité que leurs méthodes[118]. Ibn Khaldoun assiste alors impuissant au massacre de la population, au saccage et à l'incendie de la ville[109]. Que le Tout-Puissant a créé l'Homme et le singe à partir du même moule ? C'est ici qu'a lieu, entre décembre 1400 et janvier 1401, la rencontre historique entre lui et Tamerlan, que l'historien relate en détail dans son autobiographie. Jean & Maggy, des passionnés qui vous accompagnent et vous conseillent. ». Toutefois, les modèles du XIXe siècle reposent sur une interprétation évolutive des sociétés alors qu'Ibn Khaldoun distingue deux types de milieux sociaux distincts évoluant dans une même société[123]. Muni des pleins pouvoirs et d'importants subsides, il réussit sa mission avec habileté[77]. Certes, certains avaient abordé quelques-unes de ces idées, mais de façon disparate : ainsi Avicenne avait déjà défini au XIe siècle la nécessité de l'organisation sociale fondée sur la coopération et le contrôle d'un régulateur[92]. Ibn Khaldoun se justifie en dénonçant une intrigue de cour causée par la jalousie, et menée par certains courtisans de Fès[45]. En somme, ses procédés méthodologiques manifestent la modernité de son œuvre qui anticipe avec cohérence des découvertes réalisées aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles[33]. L'ancêtre de la famille était Othman ibn Bakr ibn Khalid, appelé Khaldoun, un Arabe yéménite parmi les conquérants qui partageaient la parenté avec le compagnon du Prophète Wail ibn Hujr et qui s'installèrent d'abord à Carmona puis à Séville. En juillet, la famille embarque pour Alexandrie mais le navire est pris dans une violente tempête et le bateau s'écrase contre l'un des récifs de la côte d'Alexandrie et coule[30],[105]. Il a été le premier à analyser systématiquement le fonctionnement d'une économie, l'importance de la technologie, la spécialisation et le commerce extérieur dans l'excédent économique et le rôle du gouvernement et de ses politiques de stabilisation pour accroître la production et l'emploi. Ibn Khaldoun fuit alors vers Fès mais, arrivé près de Sebdou, son escorte est attaquée par la troupe envoyée à sa recherche[81]. Puis il a visité le dôme du Rocher, d'où les Musulmans croient que le Prophète est monté vers le ciel. Mais Jean Mohsen Fahmy écrit ainsi en parlant de lui : « Sa science du fiqh (droit malékite) était grande, son esprit droit, son raisonnement imparable. De retour à Grenade, Ibn Khaldoun satisfait également le sultan Mohammed V al-Ghani qui lui offre le village d'Elvira, situé dans la plaine de Grenade[55], et les terres qui l'entourent dans la Vega de Granada[58]. De ses propres mots : « Nous tirons notre origine de Hadramaout, tribu arabe du Yémen, et nous nous rattachons à ce peuple dans la personne de Ouaïl Ibn Hodjr, chef arabe qui fut un des Compagnons du Prophète. ...considéré par certains occidentaux comme le vrai père de l'historiographie et de la sociologie. Aujourd'hui, pour les partisans de l'arabisation/décolonisation de la sociologie et de son enseignement, il est considéré, notamment en Tunisie, comme le « véritable » fondateur de la sociologie et comme un élément clé de la refondation d'une sociologie arabe[157]. En 1396 commence le règne d'An-Nasir Faraj ben Barqouq, fils et successeur d'Az-Zahir Saïf ad-Din Barqouq[106]. Ibn Khaldoun, trad. Selon lui, les Bédouins, en tant qu'habitants des régions rurales, possèdent une forte asabiyya et une foi plus solide tandis que les habitants des villes deviennent toujours plus décadents et corrompus au fil des générations et voient ainsi l'intensité de leur asabiyya diminuer. Ibn Khaldoun est somptueusement reçu dans la salle des Ambassadeurs de l'Alcazar de Séville[54]. Les biens dont dispose la famille d'Ibn Khaldoun à Constantine et Béjaïa sont confisqués[71]. Elle consiste à méditer, à s'efforcer d'accéder à la vérité, à expliquer avec finesse les causes et les origines des faits, à connaître à fond le pourquoi et le comment des événements. Les terres qui lui ont été offertes lui permettent de mener une vie fastueuse dans une belle demeure avec des jardins luxuriants, située dans les quartiers aristocratiques[59]. Ibn Khaldoun décide d'y passer le reste de sa vie[100]. Le sultan de Fès Abou Inan Faris lui envoie, à la fin de l'année 1354, une lettre pour l'inviter à participer au Conseil des savants, une réunion littéraire qu'il préside[38],[43]. Ils s'étaient donnés plus de peine qu'il ne fallait pour se charger la mémoire (de notions scientifiques), mais ils n'avaient rien acquis d'utile en ce qui touche la faculté de faire valoir ses connaissances ou de les enseigner », « Nos études ont pour objet les sciences intellectuelles, lesquelles sont du domaine de l'entendement. Se dessine alors la nécessité pour Ibn Khaldoun de créer une nouvelle science, celle du umran, dont l'objet central est la civilisation[118]. Après une existence active comme conseiller ou ministre des souverains berbères musulmans du Maghreb, Ibn Khaldoun se retire à 45 ans au Caire, alors sous la domination des Mamelouks, où il rédige son œuvre et enseigne. Il obtient alors du redoutable conquérant qu'il épargne la vie des habitants. Mais il faut attendre la seconde moitié du XXe siècle pour avoir deux traductions fidèles réalisées à partir du dernier manuscrit d'Ibn Khaldoun, daté par lui-même de 1402 et dans lequel il indique[162] : « C'est un ouvrage entièrement scientifique, qui forme un préambule ornemental à mon livre d'histoire. Toutefois, on l'empêche de partir pour Tlemcen ou Tunis ; on ne connaît que trop bien ses capacités politiques et on craint qu'il ne fomente une affaire pour le compte de prétendants mérinides exilés[51]. Pour l'essentiel, les deux premiers volumes sont écrits entre 1375 et 1378 tandis que le troisième a été rédigé bien plus tard, certainement en Égypte[93]. Il participe par la suite à quelques opérations militaires importantes avant de retourner à Biskra[79]. Sur le chemin du retour, sa caravane est pillée par des brigands[109]. Il convient de rappeler qu'elle a été écrite alors qu'il était marqué par une existence difficile au Caire[118]. Les deux traductions dont il s'agit sont tout d'abord celle en anglais de Franz Rosenthal parue en 1958 sous le titre An Introduction to History, qui fait autorité[164] et où Rosenthal qualifie Ibn Khaldoun de « génie »[165] ; la deuxième traduction est celle en français de Vincent-Mansour Monteil, publiée en 1967 sous le titre de Discours sur l'Histoire universelle (Al Muqaddima)[165]. Mis à part ces pressions, le revers de fortune qu'il subit en 1385 peut également avoir joué un rôle dans sa décision de démissionner. ». Ibn Khaldoun écrit qu'ils ont besoin de « plus de nourriture, de vêtements, [ils] construisent [alors] de grandes maisons et se défendent derrière les murs des villes et des cités »[132]. Même à l'époque où les Berbères régnaient, les règnes des Al-Marabats [Almoravides] et des al-Mowahids [Almohades], etc. Ibn Khaldoun demeure l'un des penseurs arabes les plus connus et les plus étudiés car il a souvent été présenté comme l'un des pères fondateurs de l'histoire en tant que science[153] et discipline intellectuelle, de la sociologie[30] mais aussi de la sociologie politique[125]. Une couronne de collines couvertes de maisons de pierre la ceinturait. Les mots et les phrases sont les intermédiaires entre [nous et] les pensées [d'autrui] ; ce sont des liens et des cachets qui servent à fixer et à distinguer les idées »[175]. Le père fondateur de la sociologie orientale. Mais aucun vainqueur définitif ne pouvait émerger étant donné que toutes les victoires restaient éphémères et cette ambition semblait donc vaine[88]. Ces travaux, qui s'inscrivent tous dans la plus pure tradition théologique et philosophique de l'époque[111], sont aujourd'hui perdus[92]. Jean Mohsen Fahmy explique qu'à Béjaïa « le sultan Abou Abdallah [Abû `Abd Allâh] […] avait organisé un accueil exceptionnel à son ami et nouveau Premier ministre : à Bab Al Bonoud[note 4], la Porte des Étendards, toute la cour était présente, en habits de cérémonie. À partir de cela, Ibn Khaldoun s'attache à étudier l'évolution des sociétés[126]. Effectuez votre demande en ligne depuis votre espace personnel Navigo ; Après traitement de votre dossier, l'Agence imagine R vous enverra par courrier : Ibn Khaldoun reste avec d'autres notables du Caire dans la ville assiégée de Damas[106]. Il tente d'y déterminer le symptôme et les causes de la montée et du déclin des dynasties musulmanes[30] en s'appuyant sur sa propre expérience[120]. Abou al-Abbas reprend Ibn Khaldoun à son service et ce dernier obtient des faveurs du souverain[96]. L'inconvénient est que cette activité se limite à assurer la subsistance ; mais dès qu'ils peuvent se procurer d'autres richesses, en supplément de ce qu'ils ont besoin pour survivre, ils s'installent et se sédentarisent[132]. Ibn Khaldoun fait alors semblant d'accepter mais, en chemin, il se réfugie chez la tribu berbère des Aouled Arif où il vit pendant trois ans sous leur protection dans la forteresse des Béni Salama (ou d'Ibn Salama), la Qalaa Ibn Salama, forteresse appartenant à Wanzammar, aux environs de Frenda et de Tiaret dans l'actuelle Algérie[30],[83],[85],[86]. Ibn Khaldoun naît le 27 mai 1332 à Tunis [23], soit le 1 er ramadan 732 dans le calendrier musulman [24].Comme il l'indique dans son autobiographie, ses professeurs sont parmi les meilleurs de Tunis ; il consacre d'ailleurs de longs passages aux étapes de sa formation intellectuelle [25], [26] : il cite le nom de chaque professeur, son origine et sa compétence [27]. Par ailleurs, ses récits sur l'origine généalogique ou sur les religions des Berbères font l'objet de désaccords ou de discussions, notamment de la part d'historiens contemporains comme Émile-Félix Gautier ou Gabriel Camps. Retrouvez toutes les annonces immobilières de Bretagne : vente ou location de maisons et d’appartements dans le Finistère, Morbihan, Côtes d’Armor Toutefois, Wanzammar, nouvel allié de ce dernier, intervient en faveur d'Ibn Khaldoun[86]. C'est l'idée qu'il exprime à la fin de sa préface de la Muqaddima : « J'avoue toutefois que, parmi les hommes des différents siècles, nul n'a été plus incapable que moi de parcourir un champ si vaste ; aussi je prie les hommes habiles et instruits d'examiner mon ouvrage avec attention, sinon avec bienveillance, et, lorsqu'ils rencontreront des fautes, de vouloir bien les corriger, en me traitant toutefois avec indulgence. Sans renoncer à son idée de départ pour Fès, Ibn Khaldoun accepte le poste qui lui est confié, pensant qu'il ne l'occuperait pas longtemps[37]. Assurer pour le compte de ses clients et utilisateurs une prestation de paiement électronique des loyers, provision de charges et/ou quote part de charges de copropriété. Son éducation élémentaire comprend également l'étude des traditions religieuses et quelques éléments essentiels de théologie[29]. On voit beaucoup d'étudiants qui, après avoir passé une grande partie de leur vie à suivre assidûment les cours d'enseignement, gardent le silence (quand on discute une question scientifique) et ne prennent aucune part à la conversation. Ses deux garçons, qui n'ont pas accompagné leur mère, le rejoignent quelques mois plus tard[105]. Enfin, les tomes VI et VII traitent de l'histoire des peuples berbères et du Maghreb et représentent pour les historiens la véritable valeur de l’Histoire universelle car c'est dans cette partie qu'Ibn Khaldoun a mis en forme ses connaissances personnelles des tribus berbères d'Afrique du Nord. ». ». Ibn Khaldoun se retire alors près de Tlemcen, au village d'El Eubad, où est enterré le saint Abou Madyane[83]. Ibn Khaldoun vient à ce moment d'arriver à Tlemcen et écrit plus tard que « ce fut là, en réalité, un événement bien extraordinaire »[80] et qui s'est déroulé très rapidement[79]. Ibn Khaldoun reçoit alors des émissaires et parvient à reconstituer un groupe de tribus suffisamment important pour venir en aide au souverain[73]. Des gens se précipitaient pour toucher [son] cheval, pour embrasser sa main ou le pan de sa jubba »[62]. À travers son approche, Ibn Khaldoun explique la légitimité du pouvoir par l'asabiyya, un mot d'arabe ancien qu'il réinterprète. Assurer pour le compte de ses clients une prestation de publication de données à votre attention uniquement dans un extranet. Je l'ai collationné autant que j'ai pu et je l'ai corrigé. Il y a cependant omis l'habituel panégyrique du souverain. La reconnaissance de l'œuvre d'Ibn Khaldoun est très tardive. Pour Claude Cahen, « Ibn Khaldûn dépasse à maints égards la puissance intellectuelle d'un Thomas de Aquino »[164]. Il est certain d'y recevoir un accueil des plus chaleureux après avoir grandement aidé le sultan nasride Mohammed V al-Ghani et son vizir Ibn al-Khatib à reprendre le pouvoir en avril 1362, lors de son exil à Fès[50] ; Ibn Khaldoun, alors ministre, a en effet pris soin de la famille du sultan et s'est montré très disponible[50]. Mais le sultan, inquiété par des rumeurs de révolte contre lui, abandonne son armée dans l'actuelle Syrie et retourne en hâte au Caire[106] suivi d'un cortège de conseillers et d'officiers. En 1357, Abou Inan Faris l'accuse — « vraisemblablement à juste titre » selon Yves Lacoste[46] — de participer à un complot contre lui visant à réinstaller Abou Abdallah sur le trône de Béjaïa[45]. », « incontestablement l'étape décisive de sa vie », « J'ai fait avec moi-même un excellent marché en me décidant à composer un ouvrage », « Les ignorants qui se targuent d'être historiens se contentent de transmettre des faits bruts, mais c'est à la critique de trier le bon grain de l', « J'ai écrit ce qu'une observation attentive permet de découvrir. ». Dans la péninsule Ibérique, les derniers royaumes musulmans tentent tant bien que mal de circonscrire l'irrésistible avancée de la Reconquista galicienne et castillane[17], tandis que l'Orient fait face aux invasions turco-mongoles. Mais ce séjour en Andalousie est surtout l'occasion pour Ibn Khaldoun de se rendre compte que partout en Europe, que ce soit en Espagne, en Italie, en France ou en Grande-Bretagne, existent des affrontements impliquant les familles au pouvoir, les vassaux et les courtisans[56]. On voit beaucoup d'étudiants qui, après avoir passé une grande partie de leur vie à suivre assidûment les cours d'enseignement, gardent le silence (quand on discute une question scientifique) et ne prennent aucune part à la conversation. La durée de son séjour auprès de Tamerlan aurait pu lui porter préjudice, mais il est bien reçu à son retour à la cour du sultan An-Nasir Faraj ben Barqouq[109]. Elle se montra lorsque les empires étaient dans une époque de décadence et approchaient du terme de leur existence ; elle brisa leurs forces, amortit leur vigueur, affaiblit leur puissance, au point qu'ils étaient menacés d'une destruction complète. Abou Hammou Moussa II, après une première fureur, saisit l'intérêt qu'il a à satisfaire Wanzammar : Ibn Khaldoun est alors gracié[86]. Pour Yves Lacoste, il s'agit de « l'épisode le plus spectaculaire de son existence »[108]. Il y indique par exemple que « les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les nègres, en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal »[147]. Sans engagement. Vous recherchez une maison à vendre à Rivière-du-Loup, au Témiscouata, dans Les Basques ou au Kamouraska? Tout le monde lui reconnaît alors des qualités d'intégrité et de sévérité[103]. Dans le contexte nord-africain d'une répartition des pouvoirs et de souverains toujours changeants, cela signifie réussir un jeu d'équilibre, savoir former des alliances et revenir sur ses loyautés au bon moment afin de ne pas être emporté par le déclin de règnes parfois très brefs. Pour les locataires, cet extranet consiste en la mise à disposition de façon dématérialisée, dans un site sécurisé, des documents relatifs à la gestion de l’appartement qu’ils occupent. Certains analystes ont vu en lui un précurseur des travaux de Nicolas Machiavel, Montesquieu, Auguste Comte, Karl Marx ou Max Weber[164]. (Attention : pour le mot de passe respectez les majuscules / minuscules). Jean Heutte, « Apprendre en réseau de pairs et d'experts : de Socrate à Siemens, en passant par Ibn Khaldûn ». Ibn Khaldoun prend soin toutefois de rester en bons termes avec Tamerlan[109]. Aucun de ses prédécesseurs ou de ses contemporains n'a conçu ni réalisé une œuvre d'une ampleur comparable. Il a par ailleurs acquis une connaissance concrète des réalités du Maghreb qui le pousse à croire que nombre de problèmes tels que les famines ou l'activité des cités ne sont pas indépendants entre eux mais constituent un tout qu'il faut étudier[90] : « Il y a plusieurs choses qui ont entre elles des rapports intimes, telles que l'état de l'empire, le nombre de la population ou de la race dominante, la grandeur de la capitale, l'aisance et les richesses du peuple[129]. L’année 2006 est celle de la célébration du 600e anniversaire de sa mort : des manifestations sont notamment réalisées en Afghanistan, en Algérie, en Égypte, au Maroc, en Tunisie et en Espagne où sont organisées des conférences, la réédition de son œuvre, etc.[184],[23],[169]. Mais il craint un nouveau conflit avec la ville voisine de Fès. De ce fait, Ibn Khaldoun s'attache particulièrement à la conformité des faits à la réalité et à la nature des choses[118]. Il s'attache ainsi à percer les causes profondes de l'instabilité chronique qui touche les États du Maghreb[128] et cherche à comprendre la raison de la répétition continuelle des intrigues et des assassinats[128]. Il fréquente en particulier les grands maîtres de l'université Al Quaraouiyine et y complète sa formation scientifique[30]. Son véritable titre complet rappelle à bien des égards pour Smaïl Goumeziane la place centrale qu'Ibn Khaldoun accorde à ces thèmes dans ses Prolégomènes. En 1396, il fait don d'un exemplaire du Livre des exemples à la bibliothèque de Marrakech[85]. Aucun, même s'il se rapproche de lui sur certains points, n'a eu l'esprit tourné vers des préoccupations aussi modernes », « se veut assez lâche et reflète des interprétations parfois péjoratives », « Ibn Khaldûn dépasse à maints égards la puissance intellectuelle d'un, « Ibn Khaldoun a été le plus grand philosophe et historien que l'islam ait jamais produit et l'un des plus grands de tous les temps », « une forme sphérique […] comme un grain de raisin », « le dessous naturel de la terre, c'est le cœur et le centre de sa sphère, vers lequel tout est attiré par la pesanteur », « contient les fragments dispersés d'un traité complet de sociologie », « acquérir la faculté de diriger avec habileté ses études scientifiques, la manière la plus facile d'y parvenir, ce serait de travailler à se délier la langue en prenant part à des entretiens et à des discussions scientifiques.
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